La maternelle de Vert-Coteau rouvrira le 11 mai

Après les vacances d’avril, les élèves de l’école du quartier Vert-Coteau retrouveront l’établissement fermé en février 2014 à la suite de l’effondrement d’une falaise.

Les travaux continuent à l’école maternelle Vert-Coteau. Les 98 élèves, âgés de 3 à 6 ans, et leurs professeurs retrouveront cependant le chemin de leur école le 11 mai prochain, après les vacances scolaires de printemps. La sécurisation du lieu sera terminée le 24 avril. Les opérations ne nécessitant pas la fermeture de l’école se poursuivront jusqu’en août. Aucun blessé ni dégât matériel n’avait été déploré. Depuis un an, les élèves de cette école et leurs enseignants sont accueillis dans les écoles maternelles et primaire Font-Pré.   Encore 1 200 tonnes à faire tomber «Conformément aux déclarations du maire, lors de la dernière réunion sur ce sujet, les travaux avancent», se félicite Yannick Chenevard, adjoint délégué à la voirie. Lors d’une visite de chantier, l’élu est venu constater des avancées réalisées par les neuf ouvriers de la société MTPS, originaire de la région castraise, et deux bureaux d’études. Un chantier qui aura coûté 1,5 million d’euros, pour les études et les travaux, quatorze mois après l’éboulement. «Il reste à faire tomber les parties les plus fragiles de la falaise, environ 1 200 tonnes, ajoute l’adjoint. Plus de 2000 tonnes de blocs ont déjà été mises au sol». Un merlon (levée de terre destinée à stopper ou dévier les pierres et blocs rocheux provenant des falaises et versants) est en cours de réalisation. «Ces travaux seront achevés en août prochain, ça servira d’amortisseur», affirme Yannick Chenevard.   Chantier par étapes Avant d’en arriver là, il a fallu mettre en sécurité l’ensemble des bâtiments autour de l’école. Au-dessus de l’école, l’impasse Muraire a été amputée de 3 mètres. La deuxième étape a consisté à projeter du béton sur les zones non affectées par la destruction des roches dites fragiles, censées tomber. La dernière étape a été la pose des fissuromètres. « Des petits appareils reliés au PC sécurité de la ville, qui nous alertent en cas de mouvements anormaux. Mais ça n’a pas bougé d’un micron », rassure Yannick Chenevard. Ces appareils seront retirés prochainement. «On n’en aura plus besoin, on est dans la période la plus délicate actuellement et tout se passe extrêmement bien, ça ne bouge pas, explique Roger Roquefort, directeur des infrastructures, programme conception et réalisations des travaux. Il n’y avait qu’une grosse masse qui bougeait. On a surcalibré, on est tranquille pour bien plus de cinquante ans. Et encore, il faudra un tremblement de terre pour fragiliser l’ensemble ».

L’Etablissement scolaire, fermé depuis février 2014 suite à l’éboulement d’une falaise, rouvrira ses portes après les vacances de printemps, au mois de mai. Des travaux seront encore en cours, mais la sécurisation du site sera achevée.	                         Â
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