Minage,Travaux Publics et Spéciaux
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ALBI Un plan de bataille pour
La ville vient de lancer un programme de travaux afin de protéger certaines parties des berges du Tarn, victimes d'une forte érosion.
Attention, danger. Le secteur, en travaux depui huit jours, en bordure des berges du Tarn, rue de Gardès, est sécurisé la nuit afin d'éviter toute glissade, 34 m plus bas. Le jour, ce pan des berges, fortement érodé, fait l'objet de travaux de renforcements. Les études géothermiques, destinées à déterminer les zones d'instabilité des berges du Tarn, ont été claires. Trois secteurs ont été ciblés et feront l'objet de travaux. Dont la partie de la rue de Gardès, derrière le Castelviel. « Des sources souterraines ont contribué à déstabiliser cette falaise naturelle sur une longueur de 20 m, explique Geneviève Parmentier, l'élue chargée de l'environnement. Ces travaux réduiront les risques de rupture des falaises et protégeront cette partie des phénomènes d'érosion. De grosses précautions doivent être prises sur cette falaise à 37° de pente. "Nous avons été obligés d'intervenir rapidement pour des raisons de sécurité…"
L'entreprise tarnaise spécialisée MTPS et les « spéléos » de Versant travaux spéciaux assurent actuellement des forages horizontaux de 8 m sur une pente à 37°. Le spectacle vaut le coup d'œil. Sur ces pieux bétonnés, viendra s'amarrer un treillis en fil d'acier tandis que des panneaux métalliques seront posés sur la partie basse des berges. Le fameux grillage sera végétalisé car on se trouve en secteur protégé. L'étude géothermique a aussi mis en avant deux autres secteurs menacés. Dont celui compris entre le pont du Bondidou et la cathédrale. 270 m de berges sont concernées. Le sentier de l'Échappée verte, condamné depuis 2 ans à la suite d'éboulement, ouvrira après les travaux de protection. Coût : 300 000 €. Dernier secteur concerné, celui du Moulin du Chapitre, ses berges naturelles et son mur de soutènement en mauvaise santé. Des tests sont actuellement en cours, sous l'œil des Bâtiments de France et des archéologues car le Moulin se trouve au cœur du secteur protégé de l'Unesco. Les travaux délicats, d'un coût de 350 000 €, commenceront l'an prochain, en dehors des périodes de crues sur une zone de 100 m environ. Là aussi, pas question de faire n'importe quoi pour protéger les berges et les mettre à l'abri de l'eau, du gel, de la végétation. Les experts veillent.
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