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Quelques repères :
La première phase est en train de s'achever.
Montant des travaux 380 000 euros H.T. C'est sans doute à l'automne que la mise en végétation
démarrera.Montant estimé des travaux pour la
seconde tranche 1 200 000 euros H.TUne demande d'aide au niveau européen est en cours.
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Travaux : Des clous dans la falaise
Un spectaculaire chantier vient de débuter pour soutenir la falaise,
qui s'effritait sur les berges de l'Agout.
Spectaculaires. Tels sont les travaux qui ont démarré sur les berges de l’Agout tout dernièrement, et qui font dire Jean-Pierre Bonhomme, le premier adjoint de la mairie, « qu'un grand pas a été ainsi franchi pour la protection du lieu et pour sa sécurisation »
Inexorablement et depuis longtemps, la falaise s'effritait et le temps qui passe n'arrangeait rien, bien au contraire. Des dérapages qui ont entraîné des dégâts et pas mal de grincements de dents.
Toutefois, depuis 1988, le Bureau de Recherches Géologiques et Minières avait procédé à une étude à propos de l'instabilité de différents secteurs le long de la rivière.
Une dizaine d'années plus tard, un autre bureau d'études agissant pour le compte du syndicat mixte de rivière Thoré – Agout a concentré son travail en cernant la zone allant de la rue du Port au jardin de l'Evêché.
Une solution était alors préconisée : ne plus accepter de rejet dans le talus, devenu trop fragile.
En 2009, la ville demandait une étude encore plus détaillée de cette zone. Son résultat et les désordres importants notamment apparus à hauteur de plusieurs immeubles de la rue Villeneuve ont imposé à la commune le lancement de travaux de confortement de la falaise sous ces immeubles.
Le retour des végétaux
Dans le cadre du principe de consolidation, il a d'abord fallu dégager la zone à traiter de sa végétation tout en évacuant également le sol instable. C'est alors qu'intervient un clouage de la paroi réalisé avec des pieux métalliques scellés dans la roche. Un ferraillage arrive ensuite, et il sert de lien entre chaque clou avant qu'une couche de béton d'une épaisseur variant entre 20 et 50 centimètres ne soit projetée.
On notera que le béton prend une couleur terre dans sa finition, pour respecter les préconisations de l'architecte des bâtiments de France et afin d'être parfaitement intégré dans l'environnement.
Par ailleurs, la partie basse jusqu'au chemin de halage est nettoyée. Ultérieurement, elle sera bâchée pour éviter les ravinements en cas de forte pluie. Viendra alors le temps des plantations: des végétaux rampants devraient rapidement recouvrir cette zone et la sécurité sera ainsi assurée. Notons que c'est une entreprise tarnaise « Minage, Travaux Publics et Spéciaux de Noailhac » spécialisée dans ce type de travaux qui opère. Une autre zone a été étudiée celle comprise entre la rue du Port et la rue de la Mégisserie. A suivre.
CLAUDINE PEYRE