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10h58, hier, la corne de brume de l’artificier retentit trois coups. Deux minutes plus tard, la cheminée de l’ancienne usine Plo s’écroule. En une détonation de 2 kg de dynamite, elle tombe à l’endroit prévu. Il ne reste plus aux ouvriers qu’à aller observer les gravats. Badauds, voisins et anciens employés de la teinturerie ont assisté à la disparition de l’une des figures emblématiques industrielles de Castres.
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Elle a disparu du paysage urbain castrais en quelques secondes. Hier, à 10h59 exactement, la cheminée de l’ancienne teinturerie industrielle Plo s’est écroulée par la seule puissance de 2 kg d’explosifs. Menée de main de maître par les artificiers et agents techniques de l’entreprise Nitro Bickford, de Montdragon, et de la société MTPS, de Noalhac, cette opération spectaculaire entre dans le cadre du chantier qui vise à réaménager les berges de la rivière Durenque.
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Dans ce sens, près du pont des Soldats, du jardin du Mail et le long de l’avenue De Gaulle, un important périmètre de sécurité a été installé, mobilisant une trentaine de policiers
(nationaux et municipaux).
La circulation automobile a été interrompue pendant l’évènement, qui a attiré quelques dizaines de Castrais. Parmi eux des anciens salariés de l’usine, dont andré Alquier, 56 ans, retraité depuis peu : « J’ai travaillé là pendant vigt et un ans. Je suis venu voir la cheminée tomber, ça fait quelque chose, c’est assez émouvant. »
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L’entreprise Plo avait ouvert ses portes en 1957. Fermée de puis la fin 2006, elle a déménagé à Aussillon. « Maintenir cette cheminée représentait trop de risques », souligne Jacques Thouroude, maire adjoint. Elle aurait pu être une menace par vent d’autan. Sa destruction constitue un véritable principe de précaution dans le cadre d’un aménagement qui va permettre d’améliorer la situation de nombreux riverains, mais également permettre à l’entreprise d’envisager l’avenir sous le signe du développement, sur le territoire.
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